mercredi 12 août 2009

URUGUAY : Une main et des pieds a Punta Del Este

Punta Del Este c'est le lieu de prédilection des jets setteurs et/ou branchés de Buenos Aires et d'une catégorie de sudaméricains. A un détail près ... l'été et en période de vacances. Hors je visite en hiver (hémisphère sud) et hors periode scolaire.

Résultat, pas une jet setteuse a l'horizon, la plage est deserte, l'eau glacilale (j'ai cru que j'allais y perdre un pied). Mais toutefois pas besoin de cache nez car le soleil est bien présent et la chaleur clémente. Pour le récit sans que je l'aperçoive, une dame me regarde furtivement le nez. ??.


Déjeuner en terrasse dans un des rares établissement ouvert. Les moinneaux, eux, n'ont pas froid aux yeux et se déplacent à toutes pattes pour chiper quelques miettes. Un café et l'addition que le chef me remet en main propre.



Digestion oblige, je pars pour me dégourdir les pieds le long de la jetée. Je flane, je languis, je me prélasse et je révasse. Bref je suis bien occupé à contempler le monde. Quel beau métier cela serait (soupir) !

J'arrive sur une grande plage de sable avec ses empreintes de pieds... Quoi de plus normal pour un lieu ou l'on se promène !

Quand tout à coup, je tombe nez à nez avec l'inattendu. J'ai les mains moittent et une goutte de sueur me coule sur le nez (ce qui est mieux qu'avoir la goutte au nez).


Je n'en crois pas mes yeux. J'en ai presque les jambes qui flageolent.


Non pas un, ni deux, trois ou quatre ... mais cinq doigts hors norme sortent du sable. En d'autres termes, l'extrémité d'une main géante, photo a l'appui.
Je me ressaisi, reflechi et raisonne ma pensée. J'en arrive à la conclusion rassurante qu'un jour un géant s'étant perdu à la nage à du séchouer a bout de souffle. Le vent et le sable l'ont ensevelis.

Je continue la balade à pied. Même si l'on est au bout du monde (ou presque) dans un lieu parfois étrange, en ce jour de 12 août 2009, il ne faut pas oublier l'essentiel, alors :
Bon anniversaire ma soeur !

L'essentiel n'empêche pas l'indispensable. C'est à dire de ne pas faire de fautes d'orthographe ... mais l'amour rend les yeux aveugle alors je devrais éviter ... le coup sur les doigts.


Après plusieurs dizaines, centaines ou milliers de kilomètres, j'ai les semelles qui s'amenuisent et les pieds qui chauffent. Alors en cette soirée je ne fait même pas le tour du port. Je reste juste planté là, assis les mains et les pieds dans le sable à observer les yeux écarquillés un nième coucher de soleil.


Décidément une journée pas ordinaire, un brin imaginaire.

Récit de main, de nez d'épié ou demain de pieds né au henné... j'en perds mon language. Fatigué, je pars me coucher mais pas à Denée. Je vous dis à demain avec les yeux sur un soleil coucher. Un joli pied de nez à cette histoire de main.

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