Deux pays qui se ressemble. Une passion pour le foot, la musique et le maté. De beaux paysages. Une cuisine délicieuse.
BUDGET : Contrairement a ce que je pensais, l'Argentine est un pays bon marche. L'Uruguay est au meme niveau. 2440 pesos argentin et 5000 urugayen pour 18 jours dont 4 en Uruguay. Cela me revient environ a 34 euros par jour. Soit une belle economie qui risque de fondre a la vue des prix bresiliens. Compte a suivre.
SANTE : Hormis un poids qui semble augmenter (modérément :-), incroyable mais pourtant vrai). Pas de probleme particulier. Ah si, une petite douleur au dos sur la fin du parcours. Les heures de bus de nuit et un sac a dos dont le poids s'accumule egalement en sont peut-etre la cause. Mais le chemin restant a parcourir compare a ceux parcouru ... semble insignifiant.
J'AI PAS AIME : L'idiot qui tenait un cybercafe et qui pour 3 secondes m'a fait payer l'heure complete. Pas tres commercant ... ou trop.
J'AI AIME : La viande grillé et le nutella d'ici (Dulce de leche). Une sorte de confiture de lait caramelisée. Le couple de danseurs de tango qui ont tentés de m'apprendre quelques pas. Bien difficle pour eux.
COUP DE COEUR : A ma soeur pour son anniverssaire le 12 aout.
lundi 17 août 2009
dimanche 16 août 2009
ARGENTINE : La puissance des chutes d'Iguazu
Enfin j'y suis, aux chutes d'Iguazu. Ce grondement qui gonfle à mesure que l'on s'approche, cette brume qui renforce la sentation de rêve et bien sûr la puissance de l'eau, whaou !!
Impresionante ! comme on dit ici.
Ce qui m'a marqué c'est la masse qui semble inarrétable ... et d'où se dégage l'impression de puissance. Sur le lieu, j'aurais voulu avoir une télécommande et appuyer sur 'marche/arrêt' comme pour contrôler/dompter les chutes. Ah, ah, petit que je suis.
Pour une fois pas de long discours mais quelques photos. Partie haute.
Les chutes d'Iguazu sont partagé en 2 entre Argentine et Brésil. Ici (en face), le côté brésilien.
Impresionante ! comme on dit ici.
Ce qui m'a marqué c'est la masse qui semble inarrétable ... et d'où se dégage l'impression de puissance. Sur le lieu, j'aurais voulu avoir une télécommande et appuyer sur 'marche/arrêt' comme pour contrôler/dompter les chutes. Ah, ah, petit que je suis.
Pour une fois pas de long discours mais quelques photos. Partie haute.
Les chutes d'Iguazu sont partagé en 2 entre Argentine et Brésil. Ici (en face), le côté brésilien.
Et d'où je suis le côté argentin.
Brumisateur géant.
Touristes emmerveillés et impressionnés.
Les chutes se trouvent dans une réserve nationale où l'on peut se balader. A la fois auprès des chutes sur des passerelles,
ou d'animaux. Ici des COATIS qui paraissent inoffensifs mais qui n'hésitent pas à 'faire peur aux gens' dès qu'ils sentent un peu de nourriture. Mon pique-nique que je tenais à la main dans un sac en plastique en à fait les frais. Un bon coup de griffes par derrière et mon repas filait à toutes pattes dans la forêt. Et moi qui les qualifais de 'trop mignon' avec leur air non chalant et sympathique.
Suite des photos sur la partie basse et moyenne des chutes.
Brumisateur géant.
Touristes emmerveillés et impressionnés.
Les chutes se trouvent dans une réserve nationale où l'on peut se balader. A la fois auprès des chutes sur des passerelles,
mais aussi sur des sentiers de terre. L'occasion de voir quelques beaux spécimens de fleurs
ou d'animaux. Ici des COATIS qui paraissent inoffensifs mais qui n'hésitent pas à 'faire peur aux gens' dès qu'ils sentent un peu de nourriture. Mon pique-nique que je tenais à la main dans un sac en plastique en à fait les frais. Un bon coup de griffes par derrière et mon repas filait à toutes pattes dans la forêt. Et moi qui les qualifais de 'trop mignon' avec leur air non chalant et sympathique.
Suite des photos sur la partie basse et moyenne des chutes.
Retour à Puerto Iguazu après cette très belle journée ... impressionnante.
Un carrefour du monde, situé au confluent du Rio Parana (à gauche et en face) et du Rio Iguazu (à droite). Je suis en Argentine, à gauche le Paraguay et à droite le Brésil.
Le Hito Argentino (petit obélisque) représentant ce point de rencontre. Chaque pays possédant le sien.
Demain je traverserai ma dernière frontière à pied pour passer du côté brésilien. Dernier pays de mon voyage autour du monde. Dernière merveille à venir aussi. J'entre dans cette période où l'envie du retour s'oppose à la joie du voyage.
Demain je traverserai ma dernière frontière à pied pour passer du côté brésilien. Dernier pays de mon voyage autour du monde. Dernière merveille à venir aussi. J'entre dans cette période où l'envie du retour s'oppose à la joie du voyage.
Allez pas d'inquiétude, l'un comme l'autre, c'est que du bonheur.
samedi 15 août 2009
ARGENTINE : La mission jesuite de San Ignacio
Retour en Argentine, après un petit périple en Uruguay. Je suis parti la veille de Montevideo. J'ai passé la frontière sans encombre à Paysandu et j'ai pris un bus de nuit pour Posadas.
J'arrive donc en cette belle fin de matinée dans l'étroite province de Misiones, qui avance entre les territoires brésilien et paraguayen à l'extrême nord-est du pays et qui doit son nom aux anciennes missions établies par les jésuites.
Pour l'anecdote, sans doute à peine réveillé de mon voyage de nuit, je suis descendu du bus tranquillement avant de filer prendre un nouveau billet pour la prochaine destination, San Ignacio, dans 30 minutes ...
... avant de me rendre compte que je me trouvais bien léger et que j'avais tout simplement oublié de récupérer mon gros sac à dos dans la soute ... heuuuuuuuuuuu oups la boulette.
J'ai eu de la chance (il en faut un peu lorsque l'on voyage) car Posadas était notre destination finale et le bus était simplement parti pour le terminal technique de la compagnie à quelques centaines de mètres. J'ai pu récupérer mon bien à l'aide des employés qui se demandaient quel étourdi avait bien pu abandonner son sac.
San Ignacio à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Posasda, est la localité qui possède la mission jésuite la mieux préservée d'Argentine.
Après le sport, un brin de culture. A partir de 1609 et durant un siècle et demi, la Compagnie de Jésus mena dans la jungle sud-américaine une grande expérience sociale. Dans des lieux isolés, les jésuites
(l'arbre ici s"est développé et recouvre un poteau de fondation comme on voit en arrière plan) et des parties communes, dont une église (du moins ce qu'il en reste).
En cette fin de matinée, je profite du beau ciel bleu à l'ombre d'un surprenant oranger. J'en profiterais pour chiper un fruit qui s'avérera ... plutôt amer.
J'arrive donc en cette belle fin de matinée dans l'étroite province de Misiones, qui avance entre les territoires brésilien et paraguayen à l'extrême nord-est du pays et qui doit son nom aux anciennes missions établies par les jésuites.
Pour l'anecdote, sans doute à peine réveillé de mon voyage de nuit, je suis descendu du bus tranquillement avant de filer prendre un nouveau billet pour la prochaine destination, San Ignacio, dans 30 minutes ...
... avant de me rendre compte que je me trouvais bien léger et que j'avais tout simplement oublié de récupérer mon gros sac à dos dans la soute ... heuuuuuuuuuuu oups la boulette.
J'ai eu de la chance (il en faut un peu lorsque l'on voyage) car Posadas était notre destination finale et le bus était simplement parti pour le terminal technique de la compagnie à quelques centaines de mètres. J'ai pu récupérer mon bien à l'aide des employés qui se demandaient quel étourdi avait bien pu abandonner son sac.
San Ignacio à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Posasda, est la localité qui possède la mission jésuite la mieux préservée d'Argentine.
Après le sport, un brin de culture. A partir de 1609 et durant un siècle et demi, la Compagnie de Jésus mena dans la jungle sud-américaine une grande expérience sociale. Dans des lieux isolés, les jésuites
fondèrent des missions, où ils installèrent des communautés d'indiens Guarani afin de les évangéliser et de les éduquer, tout en les protégeant de l'esclavage et de l'influence néfaste de la société coloniale.
Les Guarani tiraient de nombreux avantages - sécurité, nourriture, prospérité - à quitter la forêt pour ce nouveau mode de vie. A leur apogée, les 30 missions disséminées sur les actuels territoires de l'Argentine, du Brésil et du Paraguay regroupaient plus de 100000 Guarani. Le temps des missions pris fin brutalement sous l'effet de querelles, de la jalousie des autorités et des colons.
La mission de San Ignacio (qui je le rapelle est la moins en ruine ... hum,hum), possédait une disposition typique avec une partie habitation pour les jésuites,
une autre pour la communauté des GuaraniLa mission de San Ignacio (qui je le rapelle est la moins en ruine ... hum,hum), possédait une disposition typique avec une partie habitation pour les jésuites,
(l'arbre ici s"est développé et recouvre un poteau de fondation comme on voit en arrière plan) et des parties communes, dont une église (du moins ce qu'il en reste).
En cette fin de matinée, je profite du beau ciel bleu à l'ombre d'un surprenant oranger. J'en profiterais pour chiper un fruit qui s'avérera ... plutôt amer.
Prochaine étape : Iguazu et ses impressionnantes chutes d'eau ! Vamos (Allons-y)
jeudi 13 août 2009
URUGUAY : Carnaval a Montevideo
Je suis maintenant arrivé dans la capitale de l'Uruguay, MONTEVIDEO. Le temps est clément, légèrement couvert. Comme à mon habitude, je pars en balade.
Montevideo ce n'est pas une mégapole. Ville à taille humaine, je decouvre de beaux immeubles et un front de mer, pas des plus beaux, mais où je profite de la brise marine.
Passage sur une jolie place.
Et puis bonheur du hasard auprès du marché du port, j'arrive devant un musée non référencé dans mon guide et consacré au carnaval. J'entre.
J'y ai appris plusieurs infos intéressantes. Montevideo vient d'être nommé capitale du Carnaval latino-américain et n'a rien à envier à ces homologues brésiliens.
Le défilé est composes de différents groupes et personnages. Des tambours, des géants, des reines, des enfants bien sur,des confettis, des masques et des costumes.
L'étymologie fait référence au mot latin "carnelevare", composé de "carne" (viande) et de "levare" (laisser, lever), ce qui signifie s'abstenir de viande.
Certaines écoles ou programmes sociaux, construisent des chars avec des géants.
Je continu mon périple dans le vieux quartier. L'occasion d'admirer les architectures et d'observer quelques tags explicites :
Montevideo ce n'est pas une mégapole. Ville à taille humaine, je decouvre de beaux immeubles et un front de mer, pas des plus beaux, mais où je profite de la brise marine.
Passage sur une jolie place.
Et puis bonheur du hasard auprès du marché du port, j'arrive devant un musée non référencé dans mon guide et consacré au carnaval. J'entre.
J'y ai appris plusieurs infos intéressantes. Montevideo vient d'être nommé capitale du Carnaval latino-américain et n'a rien à envier à ces homologues brésiliens.
Le défilé est composes de différents groupes et personnages. Des tambours, des géants, des reines, des enfants bien sur,des confettis, des masques et des costumes.
L'étymologie fait référence au mot latin "carnelevare", composé de "carne" (viande) et de "levare" (laisser, lever), ce qui signifie s'abstenir de viande.
Certaines écoles ou programmes sociaux, construisent des chars avec des géants.
Se déroulant en février, je suis malheureursement un peu en retard pour les festivités. Un prétexte pour revenir. Vraiment un musée haut en couleurs.
Je continu mon périple dans le vieux quartier. L'occasion d'admirer les architectures et d'observer quelques tags explicites :
Pépé Président !!!!!! Moi aussi je vote pour :-)
J'avoue que le compteur kilométrique a bien augmenté et je pense au retour. Chaque image de la rue devient parfois un prétexte.
Un peu plus loin, une autre inscription toujours dans le contexte familial...
Un peu plus loin, une autre inscription toujours dans le contexte familial...
La place de l'indépendance,
mercredi 12 août 2009
URUGUAY : Une main et des pieds a Punta Del Este
Punta Del Este c'est le lieu de prédilection des jets setteurs et/ou branchés de Buenos Aires et d'une catégorie de sudaméricains. A un détail près ... l'été et en période de vacances. Hors je visite en hiver (hémisphère sud) et hors periode scolaire.
Résultat, pas une jet setteuse a l'horizon, la plage est deserte, l'eau glacilale (j'ai cru que j'allais y perdre un pied). Mais toutefois pas besoin de cache nez car le soleil est bien présent et la chaleur clémente. Pour le récit sans que je l'aperçoive, une dame me regarde furtivement le nez. ??.
Déjeuner en terrasse dans un des rares établissement ouvert. Les moinneaux, eux, n'ont pas froid aux yeux et se déplacent à toutes pattes pour chiper quelques miettes. Un café et l'addition que le chef me remet en main propre.
Digestion oblige, je pars pour me dégourdir les pieds le long de la jetée. Je flane, je languis, je me prélasse et je révasse. Bref je suis bien occupé à contempler le monde. Quel beau métier cela serait (soupir) !
J'arrive sur une grande plage de sable avec ses empreintes de pieds... Quoi de plus normal pour un lieu ou l'on se promène !
Quand tout à coup, je tombe nez à nez avec l'inattendu. J'ai les mains moittent et une goutte de sueur me coule sur le nez (ce qui est mieux qu'avoir la goutte au nez).
Résultat, pas une jet setteuse a l'horizon, la plage est deserte, l'eau glacilale (j'ai cru que j'allais y perdre un pied). Mais toutefois pas besoin de cache nez car le soleil est bien présent et la chaleur clémente. Pour le récit sans que je l'aperçoive, une dame me regarde furtivement le nez. ??.
Déjeuner en terrasse dans un des rares établissement ouvert. Les moinneaux, eux, n'ont pas froid aux yeux et se déplacent à toutes pattes pour chiper quelques miettes. Un café et l'addition que le chef me remet en main propre.
Digestion oblige, je pars pour me dégourdir les pieds le long de la jetée. Je flane, je languis, je me prélasse et je révasse. Bref je suis bien occupé à contempler le monde. Quel beau métier cela serait (soupir) !
J'arrive sur une grande plage de sable avec ses empreintes de pieds... Quoi de plus normal pour un lieu ou l'on se promène !
Quand tout à coup, je tombe nez à nez avec l'inattendu. J'ai les mains moittent et une goutte de sueur me coule sur le nez (ce qui est mieux qu'avoir la goutte au nez).
Je n'en crois pas mes yeux. J'en ai presque les jambes qui flageolent.
Non pas un, ni deux, trois ou quatre ... mais cinq doigts hors norme sortent du sable. En d'autres termes, l'extrémité d'une main géante, photo a l'appui.
Je me ressaisi, reflechi et raisonne ma pensée. J'en arrive à la conclusion rassurante qu'un jour un géant s'étant perdu à la nage à du séchouer a bout de souffle. Le vent et le sable l'ont ensevelis.
Je continue la balade à pied. Même si l'on est au bout du monde (ou presque) dans un lieu parfois étrange, en ce jour de 12 août 2009, il ne faut pas oublier l'essentiel, alors :
Je me ressaisi, reflechi et raisonne ma pensée. J'en arrive à la conclusion rassurante qu'un jour un géant s'étant perdu à la nage à du séchouer a bout de souffle. Le vent et le sable l'ont ensevelis.
Je continue la balade à pied. Même si l'on est au bout du monde (ou presque) dans un lieu parfois étrange, en ce jour de 12 août 2009, il ne faut pas oublier l'essentiel, alors :
Bon anniversaire ma soeur !
L'essentiel n'empêche pas l'indispensable. C'est à dire de ne pas faire de fautes d'orthographe ... mais l'amour rend les yeux aveugle alors je devrais éviter ... le coup sur les doigts.
Après plusieurs dizaines, centaines ou milliers de kilomètres, j'ai les semelles qui s'amenuisent et les pieds qui chauffent. Alors en cette soirée je ne fait même pas le tour du port. Je reste juste planté là, assis les mains et les pieds dans le sable à observer les yeux écarquillés un nième coucher de soleil.
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