Mais nous avons trouve Pucón ou même la vie de chien semble supportable.
Lieu touristique mais idéal pour faire des cadeaux grâce a un 'Arte Sanyas' florissant.
La renommée de Pucón vient de la présence d'un très beau lac et du volcan Villarrica (2847m) en activité mais faible actuellement.
Malgré le temps incertain, nous partons pour un circuit a pied de près de 7h.
Avec un guide, équipement fournis, l'ascension est qualifiée de non technique et nécessitant une condition physique 'normale'. La réalité s'avérera moins idéale. Les premières heures se font sur un chemin poudreux de roche basaltique. On perd rapidement les 2 équatoriens qui nous accompagnaient. Trop froid, trop venteux, trop physique ... pourtant je trouve que les combinaisons nous protègent bien et le guide marche lentement.
A mi-chemin, on passe sur de la neige glacée. On enfile guêtres, crampons et récupérons un piolet. Les minutes défilent et le sommet s'approche timidement. Chacun souffre a proportion.
L'allure s'accélère le guide craint le mauvais temps. Nous avons dépassé la couverture nuageuse, le soleil tape fort mais le temps d'altitude changeant rapidement nous ne prenons pas de risque.
L'altitude augmente, les corps souffrent, la tension monte, ça sent le souffre. On voit nettement la fumée se degagée du cratère...
A force de volonté, d'abnégation et d'un soupçon d'amour peut-être, nous atteignons nos objectifs. Derniers mètres au pas de course. Nous sommes sur un toit du monde. L'odeur de souffre est bien réel. La joie aussi. On s'approche prudemment du bord du cratère, la fumée est suffocante au moindre effort, elle pique le nez et les yeux.
On ne reste que quelques minutes pour immortaliser l'instant. Plus de batterie. Les images se gravent dans mon esprit.
Il faut déjà redescendre. Le retour vers le réconfort atténue (en partie) les souffrances de la montée. Ouf, on l'a fait.
Lendemain consacré a la récupération. Balade en forêt, le long d'un ruisseau pour observer cascades et piscines naturelles. Dernières heures dans un bain thermal. Le bienfait d'un volcan.
Retour de nuit au point de départ. Petit matin a Santiago.
Derniers cafés con piernas (littéralement, cafés avec jambes), où des serveuses en tenue légère font le service. Une particularité.
Derniers echanges et chacun commence a se replonger dans ses activités.Je sais c'est dur, mais l'on a vecu un bon moment ensemble. Une nouvelle histoire a raconter. Merci et bon retour.
2 commentaires:
Un voyage suspendu en plein vol, comme si le temps s'était arrêté pdt ces 2 semaines. Merci pour le clin d'oeil artistique.
A bientôt.
Et oui c'etait bien. Et j'ai pris un 'malin' plaisir a ecrit ces articles.
2 semaines planantes ... imagine un super mega long vol d'1an ... on se prend a rever ... 'I am a bird, I am a bird', ca me rappele un passage indien :-)
Il est difficile de se lancer et sans doute encore plus dur d'atterir.
Mais je pense que cela vaut la peine de savoir prendre du temps dans notre monde bien souvent 'overbooke'.
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