Amritsar, ville d'un million d'habitants, est au coeur du sikhisme. Cette religion fondé par le gourou nanak (1469-1539), convaincu ni par l'islam ni par l'hindouisme, croit en l'égalité de tous les etres, en réaction au système de castes etabli en inde. Cette ville abrite le sanctuaire le plus sacré des sikhs, le temple d'or. Pèlerins et visiteurs étrangers doivent se dechausser, se laver les pieds et se couvrir la tête avec un foulard. Il y règne a l'intérieur une reelle ambiance de sérénité. Pieds nus, la sensation du marbre froid et doux est des plus agreables. Le Hari Mandir Sahib est un temple de marbre dont le dôme est recouvert de 750kg d'or massif. Il représente une fleur de lotus renversée symbole d'une vie pure. Le temple se situe au centre du bassin sacré l'Amrit Sarovar qui donna son nom a la ville. On peut librement en faire le tour en écoutant les hauts-parleurs. Des prêtes psalmodient en permanence le Guru Granth Sahib (livre saint contenant les enseignements du sikhisme). De nuit l'effet doré est renforcé, ajoutant a la spiritualité du lieu un caractère divin et magique. Le contraste est toutefois saisissant avec l' agitation du centre ville. Le bruit du traffic y est pour moi encore plus assourdissant qu'a Delhi. La pollution semble encore plus elevee. A marché dans les rues j'ai le nez qui pique, les poumons asphyxiés. La vie est rude, la pauvreté et la saleté présente. Au matin de mon dernier jour a Amritsar, sur le quai de la gare je verrai un homme poussant une brouette avec un corps sans vie. Je reconnaiterai la couverure le recouvrant appercu quelques minutes auparavant. J'avais cru l'homme endormi. Images parfois insoutennables d'une inde riche et pauvre.
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