vendredi 5 décembre 2008

INDE : Kolkata, architecture coloniale d'une capitale intellectuelle

De nombreux indiens considerent Kolkata (ex-Calcutta) comme le coeur intellectuel et culturel du pays. En effet, j'y serai surpris par le nombres de magasins de livres et y ferai quelques achats. Capitale de l'Inde britannique, elle conserve de nombreuses architectures coloniales bien que parfois delabrees.
Avec ses 13.5 millions d'habitants, Kolkata est la 2eme ville la plus peuplee apres Bombay. Elle evoque souvent aux Occidentaux l'image d'une ville misereuse. Je n'en visiterai qu'une petite partie et cela m'apparaitera pas flagrant meme si l'ecart est visible entre la richesse des uns et le denuement des autres. Le systeme de castes qui regnent en Inde est malheureusement une realite, parfois penible a voir. De maniere non prevu je suis toujours en compagnie de mes 2 espagnoles. Elles veulent aller une dizaine de jours au Nepal et la route directe de Darjeeling vers Katmandou etant actuellement coupee, elles avaient le choix entre un 2eme itineraire de 2 jours en bus ou bien un vol pas trop cher au depart de Kolkata...
Dans Elliot Park, nous avons rencontres 2 indiens qui voulaient se faire prendre en photo (Adriana a gauche, Amparo a droite).
Une pratique courante en Inde en presence d'Occidentaux. C'est aussi le pretexte pour des enfants (demunis) de reclamer quelques roupies ou bonbons.
Le Victoria Memorial avec son 'allure' de Taj Mahal, pres d'un bassin au sein d'un parc reste un des lieux les plus appreciables.
Non loin, le Planetarium et son spectacle d'etoiles. Bien qu'a la sortie l'epais nuage (de pollution), rend toutes observations impossibles.
La visite de la mission de Mere Teresa : une tombe simple, sa chambre modeste, des missionnaires accueillants. Je ressentirai une emotion intense, melange de tristesse et souffrance, devouement et recueillement.
Park Street Cemetery, un cimetiere mais havre de paix avec ses tombes moussues de forme rotonde ou pyramidale.
Enfin le New Market, ses echopes senteur d'epices, son artisanat, ses vendeurs (et rabateurs) un brin oppressant et ... une caserne de pompiers. Ces 2 dernieres photos ont ete prises dans un des quartiers ou l'ont peut voir les derniers tana-ricksaws tires a bras d'hommes et dont l'interdiction est envisage pour ordre moral. Certains mettent en avant l'avenir precaire de ces demunis prives de leur gagne-pain.

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